Vendre son fromage en GMS : clés et stratégies pour réussir

Vendre son fromage en GMS : comprendre les attentes de la grande distribution

Margot Bonhomme
22 octobre 2025 - 10 min de lecture

Le fromage occupe une place singulière dans le paysage alimentaire français. Produit de tradition, emblème du terroir et symbole de convivialité, il s’impose comme une catégorie phare de la grande distribution.

Aujourd’hui, près de 70 % des volumes de fromages consommés en France sont vendus en GMS (hypermarchés, supermarchés et enseignes de proximité). Autrement dit, la grande distribution reste le passage obligé pour toute marque qui souhaite se développer à grande échelle.

Mais entrer en GMS ne s’improvise pas. Les exigences des enseignes, la pression sur les marges et la rotation rapide des références rendent le référencement complexe, surtout pour les producteurs indépendants ou les marques régionales.

Comment convaincre un acheteur ? Quels critères déterminent l’accès au rayon ? Et comment pérenniser sa présence une fois référencé ?

Cet article vous aide à décrypter les mécanismes de la grande distribution pour mieux vendre votre fromage en GMS : de la négociation au suivi terrain.

Le rôle stratégique de la grande distribution dans le marché du fromage

Un canal incontournable pour la filière

La grande distribution représente un vecteur de volume et un moteur d’innovation pour le marché du fromage.

Selon le CNIEL et NielsenIQ, les GMS concentrent plus de 7 milliards d’euros de ventes annuelles, sur un marché total d’environ 10 milliards. Ce canal domine pour trois raisons principales :

  • une couverture nationale permettant d’assurer la disponibilité du produit ;
  • une diversité d’offres couvrant tous les usages (snacking, cuisine, dégustation) ;
  • et une influence directe sur la production et la consommation via les données de vente et la gestion des assortiments.

En pratique, la GMS structure le marché. Les industriels s’adaptent à ses besoins, les coopératives y trouvent leurs débouchés, et les consommateurs y façonnent leurs habitudes d’achat.

Des tendances fortes : local, MDD et praticité

Le rayon fromage se transforme. Plusieurs tendances structurent désormais l’assortiment :

  • Le retour au local et au terroir. Les enseignes valorisent les AOP, les productions régionales et les circuits courts. Des gammes comme Nos Régions ont du Talent (Leclerc) ou Reflets de France (Carrefour) répondent à cette attente.
  • Le poids des MDD (marques de distributeurs). Elles représentent près de 40 % des volumes fromagers vendus, offrant aux enseignes une meilleure maîtrise des marges et du positionnement prix.
  • La recherche de praticité. Les consommateurs plébiscitent les formats prêts à l’emploi (râpés, tranches, sachets refermables, mini-portions).
  • Le snacking et les nouveaux usages. Fromages à tartiner, apéritifs et “à emporter” gagnent du terrain, portés par les nouveaux modes de vie.

Ces tendances traduisent une évolution culturelle : le fromage n’est plus seulement un produit de plateau, mais un ingrédient du quotidien.

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Zoom sur la montée du local en France

Parmi les évolutions majeures du marché du fromage, la montée en puissance du “local” est sans doute la plus structurante. Les consommateurs français plébiscitent de plus en plus les produits issus de petits producteurs régionaux, perçus comme plus authentiques, plus durables et plus ancrés dans le territoire.

Dans un contexte où les prix se rapprochent et les offres se standardisent, le local devient un facteur de distinction pour les enseignes.

Un rayon qui valorise les productions régionales crée une proximité émotionnelle : les clients ne “consomment” plus seulement un fromage, ils soutiennent un territoire.

Les chiffres confirment cette tendance : selon Kantar (2024), près de 70 % des consommateurs français affirment privilégier un produit local à qualité équivalente, même légèrement plus cher.

Si le potentiel est évident, les contraintes logistiques et industrielles freinent encore l’essor du local.

Les petits producteurs ne disposent pas toujours de la capacité nécessaire pour répondre aux volumes exigés par les enseignes. Une fluctuation de production, une rupture d’approvisionnement ou une non-conformité peuvent suffire à remettre en question leur présence en rayon.

Cette fragilité structurelle explique pourquoi la grande distribution continue de s’appuyer majoritairement sur les grands groupes laitiers, tout en réservant un espace croissant aux marques de distributeurs régionales, souvent sous MDD “terroir”.

Pour les enseignes, l’enjeu consiste donc à trouver un équilibre entre fiabilité logistique et authenticité produit. C’est le rayon “produits locaux” qui le permet. ****Pourtant, la mise en avant reste souvent trop générique ou mal exploitée.

L’information sur l’origine ou le producteur ne doit pas être cantonnée à une étiquette : elle doit nourrir une expérience d’achat émotionnelle.

Cela peut passer par :

  • des dégustations et animations sur place ;
  • des QR codes sur les packagings renvoyant vers le producteur ;
  • des signalétiques illustrées (carte des régions, photos d’exploitations) ;
  • ou encore des partenariats avec des acteurs régionaux pour coanimer les rayons.

Un rayon qui doit être repensé

Le fromage reste l’un des produits emblématiques de la grande distribution. C’est un incontournable du panier moyen français. Son absence en rayon serait presque “anormale”.

Pourtant, le rayon fromage n’est plus considéré comme un rayon stratégique. Depuis près de vingt ans, son agencement, son merchandising et son expérience d’achat ont peu évolué. Or, pendant ce temps, les consommateurs, eux, ont profondément changé : nouvelles attentes, recherche de plaisir, envie de transparence et d’expériences d’achat plus riches.

Il est donc temps de casser les codes, et repenser le rayon fromage non plus comme un simple espace de stockage, mais comme un véritable lieu de découverte. À l’image de ce que les enseignes ont su faire pour le vin ou la bière, transformés en véritables caves ou espaces immersifs au cœur des magasins.

Moderniser l’expérience d’achat

Aujourd’hui encore, la plupart des rayons fromages sont construits selon des logiques anciennes : segmentation par type de pâte, par marque ou par format.

Mais le consommateur d’aujourd’hui ne raisonne plus ainsi : il achète selon l’usage (apéritif, cuisine, plateau, snacking) et selon l’émotion (goût, origine, histoire).

Le rayon fromage peut donc être repensé comme une boutique au sein du magasin : un espace à part, identifiable, avec une scénographie spécifique, un mobilier différencié et une approche expérientielle.

Pourquoi ne pas imaginer des dégustations régulières, des focus régionaux (“le mois des fromages d’Auvergne”), ou encore des panneaux pédagogiques sur les appellations et les accords mets-fromages ?

Ce type d’approche transforme un rayon statique en un univers de marque, où l’achat devient une expérience.

La formation, clé d’un rayon performant

Mais un beau rayon ne suffit pas. La réussite d’un rayon fromage passe avant tout par la compétence de ceux qui le font vivre. Trop souvent, les employés sont affectés au rayon sans réelle formation produit, ce qui limite leur capacité à conseiller, à valoriser les fromages et à créer une relation client.

Or, un fromage bien présenté, expliqué et raconté se vend mieux.

Former les équipes à la découpe, à la conservation, aux familles de fromages et aux accords mets/fromages change radicalement la perception du rayon. En tant que marque, vous pouvez prendre le temps d’expliquer à ceux qui le serviront, les arômes de vos produits, avec quoi il se marie le mieux, ou comment le déguster. Cela redonne du sens au métier : le vendeur redevient un ambassadeur du goût, pas seulement un réassortisseur.

Un assortiment bien pensé ne suffira pas si le client n’est ni guidé, ni conseillé. À l’inverse, un vendeur passionné peut faire découvrir un produit inconnu et fidéliser un client pour longtemps.

    👀 Les perspectives du marché du fromage en GMS Le marché du fromage en grande distribution reste solide, mais plusieurs tendances façonnent son avenir :
    - Premiumisation : montée des gammes AOP, bio et affinées, associées à des packagings valorisants.
    - Local et circuits courts : intégration croissante de produits régionaux dans les assortiments.
    - Formats pratiques : sachets refermables, mini-portions, produits à tartiner.
    - Durabilité : emballages allégés, éco-score, réduction du plastique.
    - Digitalisation : développement du drive et du click & collect pour les produits frais.
    - Concurrence des alternatives végétales : segment encore marginal mais en croissance rapide.
    Les marques capables d’associer authenticité, innovation et responsabilité seront les mieux positionnées pour durer.

Les conditions pour être référencé en grande distribution

Les critères de sélection des acheteurs

Le référencement repose sur des critères précis. Les acheteurs GMS évaluent les produits selon cinq grands axes :

  1. Le potentiel commercial : volumes estimés, fréquence d’achat, saisonnalité (raclette en hiver, chèvre au printemps).
  2. Le positionnement prix et marge. Les distributeurs recherchent un équilibre entre compétitivité et rentabilité, avec des marges de 25 à 35 % selon les rayons.
  3. La différenciation produit. Les fromages AOP, bio, fermiers ou innovants (nouveaux formats, packagings, recettes) bénéficient d’un meilleur accueil. Pour connaitre vos points forts, nous vous conseillons d’étudier votre marketing mix.
  4. La fiabilité logistique. Capacité à fournir régulièrement, respect des DLUO, traçabilité, température de conservation.
  5. La cohérence avec les attentes consommateurs. Produits locaux, labels et engagements durables sont des leviers valorisés.

📌 En pratique

Les fromages à forte identité (origine, histoire, savoir-faire) sont mieux perçus que les références trop génériques. Le storytelling renforce la valeur perçue et facilite la négociation.

Le processus de référencement

L’accès en rayon suit généralement un parcours en plusieurs étapes :

  1. Présentation produit auprès du service achat (fiches techniques, argumentaire, dégustation).
  2. Négociation commerciale : fixation du tarif fournisseur, conditions logistiques et contributions promotionnelles. Découvrez nos techniques pour négocier avec la grande distribution.
  3. Test régional sur quelques points de vente, pour mesurer la rotation et la satisfaction client.
  4. Référencement national si les performances sont confirmées.

Chaque année, les accords sont renégociés. Un produit à faible performance peut être rapidement déréférencé : ce n’est pas quelque chose que vous voulez ! C’est pourquoi le suivi terrain et la réactivité sont essentiels.

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L’importance du packaging et du merchandising

L’emballage joue un rôle déterminant dans la décision d’achat. En rayon, le packaging fait office de premier argument de vente.

  • Il doit être lisible, cohérent avec le positionnement et valoriser les éléments clés : origine, type de lait, labels, texture, usages.
  • Le merchandising (facing, hauteur, tête de gondole, ILV) conditionne la visibilité et la rotation.
  • Les opérations saisonnières (“mois de la raclette”, “semaine du terroir”) stimulent les ventes et la notoriété.

Exemple : développer le rayon du fromage à tartiner en France

Rien de mieux qu’un exemple concret pour comprendre comment développer vos ventes en GMS. Pour cet exemple, nous avons choisi le segment du fromage à tartiner, qui constitue aujourd’hui l’un des leviers les plus dynamiques du marché fromager en GMS. Souvent perçu comme une catégorie “classique”, il cache en réalité un potentiel de croissance encore sous-exploité.

Et pour cet exemple, je me base notamment sur la publication linkedIn de Romain Grégoire, Category Manager enseigne chez Laïta. Selon les données partagées, le rayon du fromage à tartiner affiche une progression de +12 % en volume sur trois ans, tirée par l’innovation, la praticité et le renouvellement des usages.

Pour accélérer cette croissance, quatre leviers structurants peuvent être activés : visibilité, clarté, découverte et gestion du linéaire.

Rendre le rayon visible et attractif

Le premier enjeu est de faire venir davantage de shoppers potentiels vers la catégorie.

Trop souvent noyé entre les rayons “fromages frais” et “produits apéritifs”, le fromage à tartiner souffre d’un manque de lisibilité.

L’idée proposée par Laïta consiste à créer un “pôle global tartinable”, réunissant :

  • les fromages à tartiner adultes (Madame Loïk, Tartare, Boursin, Saint-Môret) ;
  • les fromages apéritifs et enfants (Kiri, Vache qui rit, Apéricube).

Cette logique de regroupement permet :

  • d’unifier les usages (convivialité, apéritif, cuisine simple) ;
  • de rationaliser la lecture du rayon ;
  • et de recruter de nouveaux acheteurs dans des segments adjacents.

Les performances le confirment : +12 % de croissance en volume sur trois ans, portée par les familles et les foyers à hauts revenus, deux cibles particulièrement sensibles à la praticité et à la convivialité du tartinable.

Clarifier la lecture du rayon

La clarté du rayon est un autre levier majeur de performance.

Selon les études shopper, 83 % des consommateurs souhaitent que les produits soient classés par marque plutôt que par format ou prix. Cette organisation simplifie la navigation, renforce la lisibilité des gammes et valorise la notoriété des marques établies.

Un rayon structuré par marque permet de :

  • renforcer la reconnaissance et la fidélité ;
  • mieux présenter les déclinaisons (nature, aromatisé, bio, léger, format familial) ;
  • et réduire le temps de décision, un facteur clé pour les achats récurrents.

L’objectif n’est donc pas d’élargir à tout prix l’assortiment, mais de le rendre lisible et cohérent.

Favoriser la découverte et l’achat d’impulsion

Au-delà des produits phares, la catégorie doit stimuler la curiosité.

Le fromage à tartiner reste souvent une catégorie d’achat “prévu” : les consommateurs achètent leur marque habituelle sans explorer d’autres variétés.

Pour développer la valeur du rayon, il faut provoquer la découverte :

  • en plaçant au centre du linéaire les marques les plus représentatives de la diversité (nature et aromatisé) ;
  • en mettant en avant les nouveautés ou éditions limitées (herbes, poivre, truffe, piment, ail rôti…) ;
  • et en jouant sur des codes visuels différenciants (packagings colorés, facing multiples, stop-rayons thématiques).

L’objectif est clair : transformer le rayon en espace de dégustation visuelle où chaque produit invite à l’essai.

📌 En pratique

La variété est la première attente des acheteurs pour consommer davantage. Créer un espace central dédié à la découverte permet de déclencher les achats additionnels, souvent impulsifs mais à forte valeur.

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Allouer un linéaire équilibré et optimisé

Le dernier levier, souvent sous-estimé, concerne la répartition du linéaire.

Un linéaire bien calibré doit à la fois refléter les performances actuelles et anticiper la demande.

Selon Romain Grégoire, la clé réside dans un équilibre 60/40 :

  • 60 % du linéaire consacré aux variétés nature, qui représentent 60 % des ventes en volume (+9 % de progression) ;
  • 40 % aux aromatisés, segment en forte croissance, moteur de différenciation et d’innovation.

Ajuster les facings selon la performance permet d’éviter les ruptures et d’améliorer la satisfaction client.

L’exemple de Madame Loïk, deuxième marque nationale du segment, illustre bien cette dynamique : +30 % de ventes en trois ans, portée par une offre large et un merchandising cohérent.

Piloter la relation commerciale avec les distributeurs

En grande distribution, ce ne sont pas les producteurs qui ont le dernier mot, mais bien les distributeurs. Ce sont eux qui fixent les prix de vente, décident de l’emplacement de vos animations commerciales, et choisissent où vos fromages seront placés dans le rayon.

Autrement dit : le succès de votre marque dépend autant de la négociation en amont que de la bonne exécution en point de vente.

Une fois vos accords conclus, il est indispensable de vérifier que tout ce qui a été négocié est bien appliqué : respect du prix, de l’assortiment, de la visibilité, des facings ou encore du balisage en rayon.

C’est précisément le rôle de vos chefs de secteur : passer en magasin, collecter l’information, identifier les écarts et, si besoin, corriger le tir.

Suivre la performance en magasin

Le pilotage de votre activité GMS repose sur une vision à deux échelles :

  1. Une vision macro, pour évaluer votre développement global : performances par région, par enseigne ou par réseau, et évolution de votre présence sur le territoire.
  2. Une vision micro, pour comprendre ce qui se joue dans chaque magasin : positionnement, rotation, ruptures, visibilité, ou exécution des accords.

Chaque point de vente a ses spécificités : typologie de clientèle, strate du magasin, pouvoir d’achat, taille du rayon, pression concurrentielle. Comprendre ces nuances est essentiel pour adapter votre stratégie commerciale localement.

Les indicateurs clés à suivre

Pour assurer une présence optimale, plusieurs indicateurs de ventes et de performance doivent être suivis régulièrement :

  • La Détention Numérique (DN) : elle mesure la part de magasins où vos produits sont effectivement présents par rapport au nombre de points de vente où ils devraient l’être, selon l’assortiment négocié. Une DN faible signifie que vos produits ne sont pas disponibles partout où ils devraient être. → Pour en savoir plus sur la détention numérique.
  • La part de linéaire : elle indique la surface occupée par vos produits dans le rayon, en pourcentage. Plus elle est élevée, plus votre visibilité et vos ventes potentielles augmentent. → Pour en savoir plus sur la part de linéaire.
  • Pour la calculer, vos commerciaux peuvent relever le nombre de facings — c’est-à-dire le nombre de produits visibles de face sur l’étagère (voir notre guide complet sur le facing).
  • Les volumes de vente (sell-in) : ils reflètent les quantités vendues aux enseignes.
  • Les ventes consommateurs (sell-out), accessibles via les sorties de caisse (explications ici) : elles permettent de mesurer la performance réelle du produit sur le terrain, et donc votre chiffre d’affaires effectif.

Un suivi actif permet de :

  • détecter rapidement les ruptures et ajuster les livraisons ;
  • observer les écarts de prix entre magasins ou enseignes ;
  • comparer les performances par zone géographique ;
  • anticiper un risque de déréférencement avant qu’il ne se concrétise.

Le dialogue régulier avec les chefs de rayon reste clé : ce sont eux qui décident des réassorts, des implantations et des animations locales.

→ Voici les 7 indicateurs de performance que vous devez absolument suivre en GMS.

Animer la relation commerciale

Les marques performantes ne se contentent pas d’être référencées : elles font vivre la catégorie.

Animer le rayon, c’est entretenir la relation avec les équipes en magasin et créer des temps forts qui stimulent les ventes.

Quelques leviers efficaces :

  • des opérations promotionnelles ciblées (périodes de forte consommation : raclette, fondue, apéritif d’été, fêtes de fin d’année) ;
  • des animations dégustation pour faire découvrir vos produits, humaniser la marque et générer l’essai ;
  • un partenariat de long terme avec le chef de rayon pour co-construire la mise en avant et ajuster la visibilité selon la saisonnalité.

Chaque action doit être mesurée : évolution du volume, impact sur la rotation, gain de part de linéaire ou surcroît de notoriété.

Ce pilotage de la performance promotionnelle est indispensable pour justifier un maintien, voire une extension de vos références au planogramme.

Outils de pilotage et CRM terrain

Le suivi commercial ne peut plus reposer sur des échanges informels ou un CRM obsolète.

Les équipes terrain ont besoin d’un CRM SFA conçu spécifiquement pour la GMS, afin de centraliser l’information et gagner en réactivité.

Un bon CRM GMS doit permettre de :

  • planifier les visites magasin et les tournées commerciales ;
  • remonter les relevés prix, stocks, facings et photos de linéaire en temps réel ;
  • suivre la présence produit et les actions concurrentes ;
  • analyser la performance par enseigne, région ou type de magasin ;
  • et partager ces données instantanément avec la direction commerciale.

L’objectif est triple :

  1. Améliorer la communication entre le terrain et le siège.
  2. Identifier rapidement les points de vente à fort potentiel ou en difficulté, pour prioriser les actions.
  3. Faciliter la vie des forces de vente terrain.

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La GMS reste le principal levier de développement pour les marques de fromage, mais aussi le plus exigeant.

Pour y réussir, il faut combiner :

  • une offre différenciante et fiable,
  • une relation de confiance avec les acheteurs et chefs de rayon,
  • et un pilotage rigoureux de la performance terrain.

Référencer un fromage est une première victoire. Le vrai succès se mesure dans la durée : quand votre produit devient une référence attendue du consommateur et un pilier du rayon.

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