Le marché du chorizo en France

Le marché du chorizo en France : chiffres, tendances et perspectives

Corentin Malissin
17 octobre 2025) - 13 min de lecture
Inhaltsverzeichnis

Longtemps considéré comme un produit d’importation ou de niche, le chorizo s’est imposé en France comme une valeur sûre du rayon charcuterie. D’origine espagnole, ce saucisson épicé à base de porc a séduit les consommateurs français par ses saveurs fumées et sa polyvalence en cuisine. Les exportations espagnoles témoignent de cette dynamique : plus de 27 millions de kilos de charcuterie sèche ont été importés en 2024, dont une part significative de chorizo.

Le marché de la charcuterie en France pèse environ 15 milliards d’euros, dont une petite part consacrée au chorizo, mais cette part est en constante progression. Aujourd’hui, il n’est plus rare de trouver du chorizo “fabriqué en France”, des versions bio, des déclinaisons “à griller” ou encore des chorizos doux, mieux adaptés aux palais français.

À la croisée des tendances entre plaisir, origine, naturalité et praticité, le chorizo s’intègre désormais aussi bien dans les apéritifs français que dans la restauration professionnelle. Cet article analyse les chiffres du marché, ses canaux de distribution (grande distribution, CHR et restauration hors foyer) et les leviers concrets pour mieux vendre ce produit en pleine consolidation.

Le marché du Chorizo en France

Un produit devenu courant dans les foyers français

Autrefois réservé aux amateurs de tapas ou de cuisine espagnole, le chorizo s’est démocratisé. On le trouve aujourd’hui aussi bien dans les paniers apéritifs que dans les recettes familiales.

Les exportations espagnoles de chorizo vers la France ont bondi de 10 200 tonnes en 2014 à plus de 15 000 tonnes en 2015, et le Consorcio del Chorizo Español estime à 555 000 kg les volumes labellisés écoulés en France en 2024.

Le Consorcio del Chorizo Español souligne que la France est désormais le deuxième marché d’exportation du chorizo espagnol derrière le Royaume-Uni, avec une croissance soutenue depuis 2015. En 2024, le label “Chorizo Español” a certifié 3 millions de kilos produits, dont près de 20 % consommés en France.

Cette évolution traduit une intégration complète du chorizo dans la consommation française. Ce produit autrefois “ethnique” est devenu un standard de la charcuterie moderne, porté par la diversification des gammes et la montée en puissance des marques de distributeur (MDD).

Tendance de consommation : plaisir, polyvalence et praticité

La France reste un pays de charcuterie : environ 30 kg consommés par habitant et par an, tous produits confondus. Dans cet ensemble, le chorizo occupe une place croissante grâce à plusieurs usages :

  • À l’apéritif, sous forme de tranches fines ou de chiffonnade : c’est le format dominant.
  • En cuisine, intégré à des plats du quotidien : quiches, œufs cocotte, gratins, poêlées ou pizzas.
  • En barbecue / plancha, sous forme de chorizo “à griller”, segment en pleine expansion.

Ces usages répondent à la recherche de saveurs marquées et à la tendance des repas conviviaux rapides. Le chorizo est perçu comme un “rehausseur de goût” : il suffit de quelques tranches pour transformer un plat.

Les versions “douces” dominent les ventes françaises : les consommateurs privilégient des saveurs modérées, moins piquantes que les recettes ibériques traditionnelles.

La production française se structure

En France, le chorizo est d’abord associé à l’Espagne. Le chorizo espagnol représente environ 33 % du marché français, selon Gourmet Selection. Il garantit au consommateur un savoir-faire spécifiques, face à une offre de chorizos d’origines multiples (France, Europe de l’Est, Allemagne).

Néanmoins, les charcutiers français développent leurs propres recettes de chorizo, adaptées aux goûts hexagonaux, et rencontrent un succès. Des marques comme César Moroni (Tarn), Brocéliande, Fleury Michon ou Aoste revendiquent une fabrication 100 % française, à base de viande locale et de recettes plus douces.

Ces produits portent souvent la mention : “Chorizo – fabriqué en France” ou “Origine viande France”.

Le “chorizo français” répond à la demande de circuits courts et de transparence. Il constitue une alternative crédible au chorizo importé, notamment sur le segment des MDD.

Diversification des formats et montée en gamme

Le marché s’est structuré autour de trois grands segments :

  • le chorizo sec tranché (dominant, apéritif) ;
  • le chorizo à cuire / à griller, en hausse depuis 2020 ;
  • les mini-chorizos ou formats snacking, pour la consommation nomade.

Les industriels misent aussi sur la montée en gamme : chorizos ibériques, bio, sans nitrites, à base de porcs élevés sans antibiotiques. Ces arguments de naturalité sont devenus centraux dans les rayons charcuterie.

Enjeux et limites

Malgré cette croissance, le chorizo reste une niche du marché charcutier français. Les volumes sont faibles comparés au jambon ou au saucisson, et les données statistiques restent partielles. La consommation varie fortement selon les régions, plus marquée dans le Sud et l’Ouest.

Le contexte inflationniste, la hausse du prix du porc et la modération de la consommation de viande influencent aussi la dynamique du segment. Néanmoins, la demande pour les produits authentiques, traçables et gustativement marqués soutient la progression du chorizo.

La vente de Chorizo en grande distribution

Le Chorizo est désormais un produit bien ancré dans les rayons charcuterie.

Toutes les enseignes françaises (Carrefour, Leclerc, Intermarché, Auchan, Lidl, U, Monoprix) disposent de gammes complètes de chorizo. Le format tranché domine les ventes. Il est souvent vendu en barquette de 100 à 250 g, avec un prix moyen entre 10 et 15 €/kg selon la qualité et l’origine.

Le rayon chorizo s’enrichit d’année en année : produits bio, sans nitrites ou sans conservateurs, chorizos à griller / à cuire pour la saison estivale, mini-chorizos pour l’apéritif… Les enseignes multiplient les références selon intensité, origine et format.

Le packaging devient aussi un vecteur de différenciation : transparence, visuel appétissant, mention d’usage (“idéal pour vos tapas”).

Les MDD dominent le marché

C’est d’ailleurs dans l’existence des marques de distributeurs que l’on reconnaît un marché en expansion. Les MDD ont su capter la popularité du chorizo.

Elles proposent des versions adaptées à tous les budgets :

  • Entrée de gamme : Eco+, Marque Repère, produits “basics” entre 8 et 10 €/kg.
  • Milieu de gamme : Monique Ranou, U Saveurs, Carrefour Sélection (~12 €/kg).
  • Premium : chorizos ibériques, bellota, ou bio, entre 18 et 22 €/kg.

Certaines MDD misent sur la différenciation : “sans nitrites”, “porc français”, “bio”, ou “origine Espagne certifiée”.

Fabrication : entre France et Espagne

Si la recette reste d’origine ibérique, une part importante des chorizos MDD est produite en France. Les groupes Agromousquetaires, Aoste, Broceliande ou Fleury Michon disposent d’usines de salaison locales. Les gammes premium, en revanche, sont souvent importées d’Espagne.

Exemples :

  • Monique Ranou Chorizo doux → produit en France.
  • Carrefour Sélection Ibérico Bellota → produit en Espagne.

Comment mieux le vendre en GMS ?

Le chorizo souffre parfois d’une image générique. Pour émerger dans un rayon saturé, une marque doit clarifier son positionnement et choisir son territoire :

  • Authenticité / terroir : valoriser l’origine (Espagne ou France), le savoir-faire, le séchage lent, la viande locale.
  • Innovation / usage : cibler les nouvelles consommations (plancha, snacking, cuisine rapide).

Ces choix amèneront votre marque à ne pas se positionner dans le même rayon : rayon épicerie salée, rayon frais, ou rayon boucherie. De plus , un positionnement clair permet d’éviter la guerre des prix et d’accroître la valeur perçue.

Travailler la mise en avant rayon

Une fois votre positionnement clair, vous devez travailler la mise en rayon, pour avoir une bonne visibilité de vos produits :

  • bloc-marque cohérent (gamme complète : doux, fort, tranché, entier) ;
  • PLV saisonnières : apéro d’été, raclette d’hiver ;
  • négociation pour être à hauteur des yeux ;
  • Référencement dans le bon rayon (être positionné à côté des saucissons et pas dans le rayon “produit du monde” par exemple)

Un bon merchandising améliore la rotation et favorise la reconnaissance marque.

Créer de nouveaux usages

En France, 60 % des foyers cuisinent avec de la charcuterie au moins une fois par semaine : le chorizo n’est plus limité à l’apéritif. Il doit devenir un ingrédient de cuisine :

  • recettes sur pack ;
  • QR codes “idées cuisine” ;
  • partenariats influenceurs culinaires.

Miser sur la naturalité et la transparence

Les consommateurs attendent des produits sans nitrites ajoutés, issus de porcs français ou ibériques tracés, à composition courte (“clean label”). Vous devez leur proposer un produit qui répond à leurs attentes de goût et de localité.

C’est d’ailleurs dans cette transparence, que vous pourrez raconter une histoire, et développer l’émotionnel autour de votre marque et de votre produit.

  • Convivialité, plaisir, goût du Sud : “Le chorizo qui transforme un apéritif en moment de partage.”
  • Paprika, fumage, savoir-faire artisanal : misez sur un storytelling sensoriel pour créer la préférence (et donner appêtit).

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La vente de Chorizo en Café, Hôtel, Restaurant (CHR)

Le chorizo est désormais un ingrédient commun en restauration. Dans les tapas et assiettes à partager, en garniture dans les plats bistronomiques (œufs cocotte, risotto, calamars, burgers), ou dans la cuisine fusion (chorizo et fruits de mer, légumes grillés), le chorizo a su se faire une place dans les cuisines des restaurants français.

Des établissements comme Le Pied de Cochon ou Le Grand Café Capucines à Paris le mettent en avant dans leurs plats du jour ou leurs tapas.

Néanmoins, comme toute bonne charcuterie, il reste encore sous-exploité en CHR. En France, la charcuterie représente globalement 83,2 % de ses ventes via la grande distribution, contre seulement 2,6 % en restauration hors domicile.

Et ce, pour plusieurs raisons :

  • Coût élevé des produits premium : les charcuteries de qualité (origine, label) sont plus coûteuses. En restauration, les marges sur les ingrédients sont souvent compressées, ce qui limite l’usage de produits trop onéreux. Le chorizo, majoritairement importé, a des coûts plus élevés que beaucoup d’autres charcuteries, qui elles sont françaises.
  • Manque de régularité dans l’intensité du goût : pour un restaurant, varier la provenance, la formulation ou le séchage d’un produit peut créer une discontinuité gustative : un chorizo d’un lot à l’autre peut avoir des différences sensorielles, qui pourront changer le goût du plat.
  • Gestion du stockage (charcuterie sèche) : la charcuterie, selon son type (sec, fumé, cuit), nécessite des conditions de stockage (humidité, température, lumière) rigoureuses pour éviter les altérations.
  • Maîtrise culinaire : comme beaucoup de saveur étrangère, le chorizo est aujourd’hui un goût commun et connu de tous. Néanmoins, il n’existe pas dans les recettes françaises, privilégiés dans la majorité des restaurants en France. La restauration traditionnelle représente 58% des restaurants, pour 67% des effectifs et 64% du chiffre d’affaires du secteurs.

Comment mieux le vendre en CHR ?

Le secteur CHR (Cafés, Hôtels, Restaurants) est un marché clé pour la charcuterie et, de plus en plus, pour le chorizo.

Les chefs recherchent des produits capables d’apporter du goût, de la couleur et une touche de caractère à leurs plats.

Mais ce marché est très différent de la grande distribution : la réussite passe par une adaptation de l’offre, une communication technique et une proximité avec les utilisateurs professionnels.

Adapter les formats et gammes professionnelles

Le premier levier consiste à adapter le produit au rythme et aux contraintes des cuisines professionnelles.

Un chef ne cherche pas une charcuterie “de plaisir”, mais un ingrédient fonctionnel et stable, qui s’intègre facilement dans sa préparation quotidienne.

C’est pourquoi une gamme Food Service dédiée s’impose, avec :

  • des formats de 500 g à 2 kg, pratiques pour les volumes journaliers ;
  • des tranches régulières et prêtes à l’emploi, qui réduisent le temps de préparation ;
  • des chorizos mi-secs conçus pour résister à la cuisson sans perdre leur texture ni graisser excessivement ;
  • des déclinaisons par usage culinaire : “spécial pizza”, “spécial tapas”, “à griller”, ou “pour sauces et poêlées”.

Un packaging sobre, fonctionnel, avec étiquetage clair et fiche technique complète (poids, taux de sel, comportement à la cuisson, origine, allergènes) facilite le référencement chez les distributeurs comme METRO, Transgourmet ou Pomona.

💡 Exemple : une marque pourrait proposer trois sous-références clairement différenciées — Chorizo Tapas 500 g (tranches fines), Chorizo Cuisine 1 kg (résistant à la chaleur) et Chorizo Grill 2 kg (à griller entier ou en rondelles).

Accompagner les chefs

Les restaurateurs ne cherchent pas seulement un produit : ils veulent de l’inspiration culinaire.

Pour aider les chefs à intégrer le chorizo dans leurs cartes, une marque peut :

  • Créer des fiches recettes professionnelles (format PDF ou QR code) pour les aider à décliner le produit dans leurs plats : omelettes, risottos, tapas, brunchs ;
  • Proposer des vidéos de démonstration ou des recettes filmées réalisées avec un chef ambassadeur, à diffuser sur les réseaux professionnels ;
  • Fournir des visuels libres de droits (photos de plats, packshots) pour enrichir leurs menus et supports de communication ;
  • Animer des ateliers dégustation ou des shows culinaires sur les salons professionnels (Sirha, EquipHotel, Sandwich & Snack Show), ou en cash & carry (METRO, Promocash).

Ces actions créent une relation directe et concrète avec les utilisateurs finaux.

Un chef qui comprend comment utiliser un produit et en perçoit les avantages techniques le recommandera plus facilement à ses pairs, et recommandera ses produits chez vous.

💬 Exemple : “Chorizo & coquillages, une recette simple à valoriser sur vos cartes d’été” devient un outil marketing plus efficace qu’une fiche tarifaire.

Valoriser la qualité et l’origine

Dans un contexte où les restaurateurs cherchent à raconter une histoire dans l’assiette, la qualité et la provenance deviennent essentielles.

Le chorizo doit se positionner comme un produit de caractère, qualitatif et rassurant, dont l’origine et le savoir-faire peuvent être mis en avant sur la carte.

Les producteurs ont tout intérêt à :

  • Fournir une traçabilité complète (origine, transformation, certification sanitaire) ;
  • Proposer des labels (IGP, sans nitrites, porc français, circuits courts) ;
  • Communiquer sur leur savoir-faire charcutier (procédé de séchage, usage du pimentón, fumage, salage).

C’est cette dimension narrative - plus que le prix - qui fait la différence dans un marché professionnel où le produit devient une signature culinaire.

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La vente de Chorizo en restauration hors foyer (RHF)

Le segment RHF (Restauration Hors Foyer), qui inclut la restauration collective (écoles, hôpitaux, entreprises, Ehpad, collectivités), représente un levier de croissance sous-exploité pour le chorizo.

Mais c’est aussi un marché hautement normé, dominé par les appels d’offres, la traçabilité et les contraintes nutritionnelles.

Un marché à fort potentiel mais très encadré

Les grands acteurs (Sodexo, Elior, Compass, Newrest…) gèrent des millions de repas quotidiens en France.

Leur logique repose sur trois priorités : volume, sécurité et conformité nutritionnelle.

Le chorizo y reste minoritaire, car il cumule plusieurs freins :

  • Une teneur en sel et en matières grasses souvent trop élevée pour les cahiers des charges publics ;
  • Un profil gustatif trop marqué (piment, paprika, fumage) pour les repas scolaires ou hospitaliers ;
  • Des budgets serrés, qui privilégient les produits basiques et standardisés ;
  • Une exigence stricte de constance : goût et couleur identiques d’un lot à l’autre.

Cependant, ces contraintes n’excluent pas le chorizo — elles incitent à le repenser pour la collectivité.

Les usages actuels

Dans la restauration collective, le chorizo est déjà utilisé dans plusieurs contextes :

  • plats thématiques (paella, riz à la méditerranéenne, gratins, poêlées de légumes) ;
  • journées à thème comme la Semaine espagnole ou Cuisine du monde ;
  • cantines universitaires ou d’entreprise, où les convives acceptent mieux les saveurs épicées.

Ces usages montrent qu’il existe un potentiel de diversification, à condition d’adapter la recette (moins piquante, plus douce) et la communication produit (simple, pédagogique, nutritionnellement rassurante).

Comment mieux le vendre en RHF ?

La conquête du marché RHF repose sur la technicité, la conformité et la segmentation.

Ce n’est plus une approche émotionnelle comme en GMS, mais une logique d’appel d’offres et de performance.

Adapter la formulation et le conditionnement

Les producteurs doivent concevoir des chorizos adaptés aux contraintes nutritionnelles de la restauration collective :

  • versions allégées en sel et en matières grasses ;
  • recettes sans nitrites ajoutés et clean label ;
  • intensité aromatique réduite (goût doux et consensuel) ;
  • formats grands volumes (2 à 2,5 kg blocs ou tranches) ;
  • conditionnement sous vide pour garantir hygiène et durabilité.

Une fiche technique complète (valeurs nutritionnelles, allergènes, origine, traçabilité) est obligatoire pour répondre aux critères des acheteurs publics et privés.

💡 Exemple : Chorizo Équilibre 2,5 kg – 30 % de sel en moins, sans nitrites, porc français.

Participer aux marchés publics

Pour exister en RHF, une marque doit apprendre à répondre aux appels d’offres alimentaires :

  • Déposer des dossiers techniques complets (fiche produit, certificats, labels, prix unitaire, conditions logistiques) ;
  • Prévoir des échantillons pour dégustation : les comités testent les produits avant attribution ;
  • Se conformer à la loi Egalim, qui impose 50 % de produits durables et locaux, et 20 % issus de l’agriculture biologique dans les repas collectifs.

Un chorizo “fabriqué en France, à teneur réduite en sel et sans nitrites” devient alors éligible à ces marchés, là où les produits importés ne le sont pas toujours.

Structurer la distribution

La distribution RHF repose sur des grossistes Food Service tels que METRO, Transgourmet, Brake, Sysco, Pomona, Davigel.

Être référencé chez eux, avec des volumes stables et des prix compétitifs, est un passage obligé.

L’objectif :

  • Garantir une logistique fluide,
  • Livrer régulièrement les cuisines centrales,
  • Et assurer un approvisionnement continu pour éviter les ruptures.

Un partenariat fort avec un ou deux distributeurs spécialisés permet de couvrir la majorité du territoire français.

Développer une gamme spécifique

Pour clarifier son positionnement, une marque peut structurer son offre RHF en deux lignes distinctes :

  • Chorizo Signature → destiné à la restauration commerciale : goût affirmé, origine valorisée, storytelling autour du savoir-faire.
  • Chorizo Équilibre → pensé pour la restauration collective : formulation allégée, texture homogène, nutrition contrôlée.

Cette double segmentation évite la confusion entre les circuits, tout en optimisant la communication et la lisibilité produit.

Valoriser la conformité et la responsabilité

Dans un contexte où les collectivités valorisent les produits locaux et durables, un chorizo “porc français, sans nitrites, conforme Egalim” devient un atout stratégique.

Les acheteurs publics privilégient désormais les fournisseurs capables de démontrer :

  • un engagement social et environnemental (circuits courts, labels, bien-être animal) ;
  • une traçabilité complète ;
  • une cohérence avec les objectifs de santé publique (moins salé, moins gras, moins additifs).

C’est à ce niveau que la marque peut se différencier durablement.

Structurer la stratégie B2B

Pour réussir sur le marché CHR, la marque doit agir comme un partenaire de cuisine, pas seulement comme un fournisseur.

Les actions clés :

  • Référencement dans les catalogues et centrales d’achat CHR (METRO, Brake France, Transgourmet, Pomona, Sysco) ;
  • Envoi d’échantillons gratuits aux chefs ou aux responsables d’achat pour tests en cuisine ;
  • Participation aux salons professionnels (Sirha, EquipHotel, Sandwich & Snack Show) pour gagner en notoriété et capter les prescripteurs ;
  • Communication ciblée B2B, avec un message clair : “Le chorizo constant, fiable et inspirant, pensé pour les cuisines professionnelles.”

De la charcuterie espagnole à la table française, le chorizo a su s’imposer comme un produit à la fois authentique, convivial et moderne.

Cette réussite s’explique par sa polyvalence et sa force d’évocation : saveur fumée, couleur chaude, convivialité du Sud. Mais c’est aussi un produit en pleine mutation, soumis aux nouvelles attentes de transparence, d’origine et de naturalité. Le marché évolue vers des recettes plus saines, plus traçables et plus adaptées aux usages professionnels.

Pour les marques, le potentiel est considérable :

  • En GMS, il faut miser sur la segmentation claire et la valorisation sensorielle.
  • En CHR, le succès dépend de la proximité avec les chefs, de la pédagogie culinaire et de la constance produit.
  • En RHF, la clé réside dans la conformité nutritionnelle, la standardisation et le positionnement responsable (local, sans nitrites, conforme à la loi Egalim).

Plus qu’une simple charcuterie, le chorizo devient un véritable ingrédient culinaire — un vecteur de goût et d’identité pour les professionnels comme pour les particuliers.

Sa montée en puissance dans les circuits alimentaires français montre qu’il s’impose désormais comme un pilier des salaisons, capable de concilier tradition, innovation et plaisir.

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