Les défis récurrents des DNV et comment y répondre

Les enjeux métier des DNV et comment y répondre

Margot Bonhomme
20 décembre 2023 - 10 min de lecture

La GMS est concurrentielle : de plus en plus de marques arrivent sur le marché, sans pour autant que la place en rayon s’étende. Se faire une place - et la conserver - est donc un travail quotidien, qui peut s’avérer difficile.

Pour se faire référencer et gagner des parts de marché, les marques peuvent compter sur leurs forces de vente et notamment, leur directeur commercial, ou à plus grosse structure, leurs DNV et DRV.

Les forces de vente ont la double mission de développer le chiffre d’affaires et la rentabilité pour les deux parties prenantes (distributeur et producteur) tout en améliorant leur propre efficience.

Pour cela, les DNV ont besoin de meilleures données pour prendre des décisions ; mais ils font face à trois grandes problématiques :

  1. Comment rentabiliser ma force de vente ?
  2. Comment piloter ma force de vente ?
  3. Comment piloter la performance commerciale de la marque ?

Dans ce contexte toujours plus exigeant, le CRM se doit d'être un outil qui rend possible et améliore la performance.

Malheureusement, trop de DNV sont encore bloqués par leur logiciel CRM : modification et export des données impossibles, pas d’intégration des datasharing ou à d’autres solutions, collecte de données non-personnalisables…

De trop nombreuses entreprises sont encore équipées de CRM qui ne répondent pas aux besoins terrains, et ne sont pas développés pour êtes des outils d’aide à la vente.

A cela, s’ajoute la difficulté de s’assurer que les commerciaux réalisent bien leurs missions sur le terrain et qu’ils ont tous les outils mis à leur disposition pour atteindre leur objectif : application mobile, optimisateur de route, suivi client…

Dans cet article, nous allons explorer les problèmes courants que rencontrent les DNV et proposer des solutions concrètes, pour vous aider à renforcer votre leadership et à booster les performances de vos équipes. Et nous savons que, malheureusement, le dernier point peut vous intéresser.

Comment rentabiliser la force de vente

La problématique principale des DNV est le pilotage de leur force vente.

  • Comment s’assurer que mes commerciaux travaillent bien ?
  • Comment s'assurer qu’ils réalisent bien leurs actions ?
  • Comment remplir les objectifs à moindre coût ?

Au travers de ces questions, l’enjeu est de rentabiliser la force de vente.

Vous avez conscience de la réalité terrain : il n’est pas possible de visiter 100% des magasins. Cela demande une charge de travail colossale et dépasse le budget alloué. L’objectif est plutôt de chercher les 80/20 : visiter les magasins qui amènent le plus de chiffre d’affaires.

Et pour réaliser ses visites, le DNV (vous) est face à différents enjeux :

Le temps de vente de mes commerciaux est trop faible

Les commerciaux passent 2/3 de leur temps à ne pas vendre. Imaginez, si vos chefs de secteurs commençaient à vendre uniquement à partir du jeudi après-midi.

Alors, comment augmenter ce temps de vente ?

  • Réponse courte : en optimisant leur productivité.
  • Réponse longue : en leur donnant les moyens et les outils d’être le plus efficace et optimal dans la préparation de leurs actions commerciales, et d’avoir un discours de vente basé sur des données fiables et réelles.

Mes commerciaux passent trop de temps à planifier leurs tournées

Votre chef de secteur planifie ses tournées pour la semaine prochaine. Il détermine dans un premier temps quels magasins il va visiter : “les points de vente actifs autour de Brest, qui ont une DN de - 50%”.

Combien de temps cela lui prend-il ?

  • Il doit aller chercher les informations manuellement ;
  • Il doit calculer la DN manuellement ;
  • Il doit ensuite regrouper les informations pour prioriser.

En moyenne, un chef de secteur réalise 5 visites par jour. Cela doit lui prendre 40 minutes de son temps. Pour une tournée.

Une fois les points de vente sélectionnés, le commercial détermine son plan de tournée : quel magasin visiter en premier ? Google Maps aide à ne pas se perdre, mais pas à optimiser sa route.

Le commercial doit donc, à la main, rentrer chaque point de vente dans google maps, calculer lui même ses itinéraires, et définir dans quel ordre visiter ses magasins. Pas l’idéal.

En général, cela prendra 30 minutes à 1h de son temps. Pour une tournée.

Si vos commerciaux réalisent trois tournées par semaine, ils perdent en moyenne 1/2 journée à les planifier. C’est trop !

Si vous voulez aider vos commerciaux à bien planifier leurs tournées commerciales, nous vous recommandons d’investir dans un CRM qui optimise leurs routes.

Vous allez pouvoir créer des vues filtrées pour vos commerciaux. Pour le même exemple, vous allez filtrer les magasins qui sont tagués “actifs” et qui ont une DN inférieur à 50 %. Vous allez enregistré la vue.

Vos commerciaux, une fois sur la carte, vont filtrer la zone qu’ils souhaitent visiter, en cliquant sur la vue que vous avez créée au préalable. Uniquement les magasins actifs avec une DN de - 50% vont apparaître sur la carte.

Au lieu de 40 minutes heure, vos commerciaux auront déterminer quels magasins ils doivent visiter, en 5 minutes.

Ensuite, toujours sur la carte, vos commerciaux vont entourer - grâce à un lasso - les points de vente à visiter. Un planning de visite va se créer. Ils n’auront plus qu’à mettre leur point de départ et leur point d’arrivée, et cliquer sur “optimiser” pour optimiser leur route.

Au lieu de 45 minutes en moyenne, optimiser leur route prendra 5 minutes.

Ainsi, si vos commerciaux réalisent trois tournées par semaine, la planification prendra une demi heure au lieu d’une demi-journée. Cela laisse du temps pour prendre des rendez-vous et vendre !

Mes commerciaux passent trop de temps à faire un relevé

La tournée de vos commerciaux terrain est faite et optimiser. Votre chef de secteur arrive dans le magasin #1 et doit comprendre pourquoi la DN est si faible : problème sur les prix ? problème de merchandising ? problème de stock ?..

Pour le noter, il réalise un relevé. Mais ce dernier est trop complexe :

  • Trop d’informations obligatoires ;
  • Des informations pas forcément pertinentes pour ce point de vente ou enseigne ;
  • Le relevé n’est pas adapté au mobile ou à la tablette ;
  • L’application ne se synchronise pas et le chef de secteur doit retrouver du réseau à chaque nouvelle page du formulaire ;
  • Etc…

Et s’il prend trop de temps à faire son relevé, il ne pourra réaliser aucune autre action.

En effet, la journée des chefs de secteur est rythmée. Une visite dure en moyenne 30 à 40 minutes, durant laquelle, il doit visiter ses rayons, faire ses relevés de présence, et rencontrer le chef de rayon.

Une fois le relevé fait, le commercial doit en priorité faire les modifications nécessaires, puis s’il lui reste du temps, en discuter avec le chef de rayon et/ou négocier des animations commerciales, promotions, PdM…

Pour optimiser le temps de visite, et celui passer à relever l’information, plusieurs solutions peuvent être mises en place :

  1. Une fois par an, post-négociation, vérifiez que vos accords sont bien respectés. Vos chefs de secteur ont alors pour seul objectif lors de leur visite, la re-descente de gamme et de produit. Nous vous conseillons de cibler les points de vente à fort potentiel (vos fameux 80/20) et de partir de PO pour calculer votre DN. Cela va vous permettre de calculer votre détention par rapport aux nouveaux accords. Analysez la en pourcentage et en valeur (nombre de référence).
  2. Si vous vendez énormément de produit, faire un relevé prend du temps. Dans ce cas-là, nous vous conseillons de collecter, une fois par an, des informations sur la totalité de vos produits. Vous savez alors que durant une période - généralement post-négo - vos commerciaux sur le terrain prendront plus de temps à réaliser leur relevé.Une fois la vérification des accords, concentrez-vous sur vos produits phares, vos best-sellers (ceux qui rapportent le plus) et vos innovations.
  3. Si vous vendez des produits à forte saisonnalité, vous pouvez vous pencher sur un seul rayon durant la période phare. Par exemple, les ventes de chocolat en période de fêtes peuvent représenter 60 à 70% du CA.

Pour mettre en place ces actions, vous avez besoin de personnaliser vos formulaires de relevés. Nous en reparlerons plus bas dans l’article.

Mes commerciaux ne visitent pas assez de magasin

Il est important de comprendre que tout est lié :

  • Si votre commercial passe moins de temps à planifier ses actions commerciales, il aura plus de temps pour faire ses tournées ;
  • Si votre commercial passe moins de temps à réaliser son relevé, il pourra visiter plus de magasins en une journée ;
  • Si votre commercial réalise plus de visites, il pourra vendre plus…

Pour comprendre, la capacité de visite de votre force de vente, quelques calculs (simples) s’imposent :

En moyenne, un commercial terrain réalise 5 visites par jour. En milieu rural, le nombre oscille entre 4 et 7 et en milieu urbain, entre 8 et 10.

Cela représente 25 visites par semaine (si vos commerciaux visitent des points de vente quotidiennement), soit 1500 visites par an (jours ouvrés).

Vous devez visiter votre front de vente tous les 2 mois, 2,5 mois.

Chez Sidely, nous conseillons de visiter :

  • Vos bronze tous les deux mois ;
  • Vos silver tous les mois et demi ;
  • Vos gold tous les mois.

A votre front de vente, s’ajoutent les magasins que vous n’avez pas le temps de visiter.

Vous devez donc regarder le nombre de visites que vous pouvez réaliser au cours de l’année. Pour faire simple, vous avez 10 commerciaux : vous allez donc pouvoir réaliser 15 000 visites par an.

C’est à vous de décider la pression commerciale que vous souhaitez mettre sur chacun de vos points de vente. Comment répartir votre force de vente en fonction du nombre de visites qu’elle peut réaliser ?

On vous conseille de prioriser vos 80/20 : visiter les 20% des magasins qui vous amènent 80% de votre chiffre d’affaires.

On vous conseille, si votre capacité de visite n’est pas atteinte, de visiter d’autres points de vente pour l’awareness de votre marque et développer une relation. Plus votre marque grandira, plus vous recruterez (potentiellement) des nouveaux commerciaux terrain, et aurez donc une capacité de visite supérieure, qui comprendra ces magasins.

En augmentant le nombre de visite, vous augmenterez la qualité des visites car vos chefs de secteurs auront plus de chance de rencontrer un chef de rayon. Et pour cela, on vous conseiller d’optimiser leur route et leurs plans de tournées commerciales.

Mes commerciaux réalisent trop de visites blanches

Lorsque l’on parle de rentabiliser la force de vente, les visites blanches sont au coeur du sujet. En moyenne, une visite coûte 50€ à votre marque : il faut donc pouvoir la faire rentrer dans les coûts, c’est-à-dire mettre un nouveau produit dans les rayons, mettre une PLV supplémentaire, vendre une promotion… En d’autres termes, mettre en place des actions qui permettent d’augmenter tes ventes.

Car, une visite a un double objectif. S’assurer de la bonne présence de vos produits et de votre merch, et donc vous assurer des ventes en magasin et pouvoir agir si jamais :

  • Vos produits manquent dans les rayons ;
  • Les accords ne sont pas respectés ;
  • Le planogramme n’est pas respecté ;
  • Votre PLV n’est pas installée ;

Ou que vous souhaitez négocier une PdM supérieure ou un facing supplémentaire…

Et pour ça, vos chefs de secteur doivent discuter avec le chef de rayon.

Pour être sûr de le rencontrer, ils peuvent prendre rendez-vous.

Dans ce cas là, vos commerciaux doivent s’armer de leur téléphone et adresse mail, et réaliser un travail de relation client.

Le plus important est de noter les interactions et commentaires dans votre CRM, pour pouvoir avoir un suivi. Si votre chef de secteur vient à partir, son remplaçant pourra reprendre la relation là où elle s’est arrêtée et non depuis le début.

Vos commerciaux doivent donc penser à noter :

  • Les meilleurs horaires pour visiter ou appeler le magasin ;
  • Les meilleurs horaires pour discuter avec le (ou les si vous êtes en multi-rayon) chef de rayon ;
  • Les horaires d’ouverture du magasin ;
  • Les meilleurs jours pour visiter ou appeler le magasin ;
  • Les meilleurs jours pour discuter avec le chef de rayon ;
  • Etc…

Vous l’aurez compris, toutes informations utiles qui permettraient d’avoir la meilleure interaction et relation avec celui qui placera vos produits.

La seconde option, évoquer plus haut, est d’augmenter la pression commerciale, et donc le ratio de visite à des heures où les chefs de rayons travaillent.

Comment vous assurez que vos commerciaux rencontrent bien quelqu’un ? Pour cela, vous pouvez insérer dans vos relevés, une case obligatoire à cocher, pour s’en assurer. Si la case est cochée, faites apparaitre un champs supplémentaire pour résumer l’interaction, les actions mises en place… Vous pourrez alors suivre les rencontres par rapport aux rendez-vous, comprendre le nombre de visites blanches, et mettre des actions en place, si nécessaire.

L’information ne descend pas bien à mes commerciaux

Vos commerciaux ont suivi toutes les recommandations, et sont prêts à vendre. Mais vendre quoi ? Ils ne sont pas au courant !

Prenons l’exemple d’une promotion en cours. Le marketing vous informe qu’en prévision de l’été, votre marque réalise une promotion. Pour tenir au courant vos commerciaux, éparpillés aux quatres coins de la France, vous pouvez mettre en place une réunion, et espérer qu’ils s’en souviennent et la poussent.

Vous pouvez aussi l’intégrer à votre CRM, pour qu’à chaque visite, un rappel s’affiche.

Concrètement, voici comment cela peut se passer :

  • Créez une campagne de promotion dans votre CRM. Informez vos commerciaux des points de vente concernés et des produits en promotion.
  • Ajoutez les produits promus à votre campagne.
  • Filtrez les promotions affichées sur la page de la campagne selon vos critères, pour afficher seulement celles en cours ou toutes les promotions.

Vos commerciaux auront les informations nécessaires pour vendre la promotion et vérifier son implantation :

  • Dans son agenda, la campagne apparaît selon les dates configurées.
  • Sur les fiches magasin, un bandeau en haut de page rappelle les promotions en cours.
  • Dans l'app (sur mobile), les campagnes apparaissent sur les pages des sociétés concernées. En cliquant dessus, les détails de la campagne sont visibles.

Ensuite, pour récolter l’information dont vous avez besoin pour analyser vos promotions, créer un formulaire spécifique et demander à vos commerciaux de rapporter des informations précises.

Voici un exemple très synthétisé :

  • Bloc 1 : Identification (utilisateur, société, date).
  • Bloc 2 : Photo de l'exemple de promotion et prise de photo réelle en magasin.
  • Bloc 3 : Questions à choix multiples sur la présence de matériel promotionnel et un champ de texte libre pour les commentaires.

Avec ces outils, vous avez tout en main pour une gestion efficace et une analyse précise de vos promotions, grâce à une donnée collectée fiable et complète. C’est ce que nous allons voir maintenant.

Les données collectées sont incomplètes ou peu fiables

Comment réaliser des analyses sur lesquelles vous basez vos décisions, si si vous n’avez pas confiance dans celles-ci ? Comment vous assurez que les informations sont bien toutes collectées ?

Vous devez être libre et autonome dans la collecte de vos informations internes. Pour cela, un seul conseil : équipez-vous d’un CRM/SFA conçu pour le terrain, simplifiant la collecte d'informations.

Les formulaires de relevés ne sont pas adaptés au terrain

Il est important, si vous souhaitez fiabiliser votre donnée, de simplifier le travail de vos forces de vente sur le terrain. Plus collecter de la donnée sera simple, plus vous vous assurez que le travail sera “bien fait”. Pour cela :

  • Equipez-vous d’un CRM/SFA qui vous permet de relever les informations qui vous intéressent à l’instant T. Créez des formulaires à votre image et collectez les informations dont vous avez besoin (relevé de merch, suivi du linéaire, implantation, rapport de visite...) ;
  • Créez des formulaires différents en fonction de l’enseigne ou de la strate, pour s’adapter aux assortiments. Vos commerciaux ne perdront pas de temps à rentrer des informations inutiles et cela fiabilisera la donnée ;
  • Créez des formulaires multi-rayon, multi-strate ou multi-marque en fonction de vos besoins. Vos chefs de secteurs rentreront alors l’ensemble des informations dans un relevé par visite. Les calculs de détention seront par la suite réalisés à l’échelle du magasin, mais aussi du rayon, de la marque ou de la strate en fonction de votre choix.

Avoir des formulaires conditionnels fera également gagner du temps : en fonction des réponses rentrées sur le terrain, les questions des relevés s’adapteront. Seules les questions en lien avec la visite seront alors posées. Par exemple, si votre commercial nomade ne rencontre pas de chef de rayon durant sa visite, il n’est pas utile de lui demander un compte-rendu de l’entretien.

Mes commerciaux ne peuvent pas utiliser leur CRM sans connexion

Lors des visites en magasin, il est fréquent que la connexion fasse défaut. Cette dépendance à Internet limite vos commerciaux. Ils ne peuvent pas saisir les informations en temps réel. Alors, que font-ils ? Ils attendent la fin de la visite ou la fin de la journée, pour rentrer les informations. Vous pouvez être sûr que des informations seront oubliées entre temps, et vos données seront alors incomplètes.

Adopter un CRM qui fonctionne en-ligne et hors-ligne, permet à vos commerciaux de saisir les  informations essentielles même sans connexion Internet.

“Ok, mais comment je les vois de mon côté ?”, me demanderez-vous ? Et bien, “grâce à la synchronisation automatique” vous répondrai-je.

Une fois de plus, l’objectif est de simplifier au maximum la vie de vos chefs de secteurs. Moins, ils auront à penser en dehors de leur coeur de métier, plus vous êtes sûres qu’ils le feront bien.

Une fois internet retrouvé, leur application se synchronisera.

Mon CRM n’a pas d’application mobile

La jeune génération de chefs de secteur est quasiment née avec un téléphone dans la main (on exagère un peu mais vous comprenez le principe). Ils sont habitués à des applications mobiles user-friendly développés pour le B2C.

Lorsqu’ils commencent, on leur demande de travailler sur des outils et des supports vieillissants. Alors, qu’ils regardent leur série sur leur smartphone, ils doivent collecter des informations sur un ordinateur portable. Le décalage est assez grand pour impacter leur productivité, la fiabilité des données ou pire, les faire partir.

Au-delà de - on se répète - simplifier le travail de vos commerciaux terrains, avoir une application mobile et tablette permet d'accéder à des fonctionnalités que vous n’avez pas sur ordinateur :

  • Les notes vocales : ils peuvent enregistrer des détails rapidement, sans avoir à taper. Cela évite de perdre du temps et réduit les erreurs de frappe et d'orthographe, qui peuvent nuire à la compréhension ;
  • Les photos : ils peuvent capturer visuellement l’implantation du merch, des animations commerciales, promotions, ou encore l’état de vos assortiments (avant/après passage en magasin), vos facings...

Souvent, les photos prises sur le terrain sont partagées via WhatsApp ou SMS. Du coup, elles se perdent facilement et il est difficile de les retrouver. Prendre des photos directement avec votre CRM/SFA permet de centraliser l’information (grâce à une galerie intégrée), mais aussi de les lier aux relevés pour identifier clairement à quel magasin elles se rapportent, ou à quelles promotions elles sont associées et donc faciliter vos analyses.


C’est ce que nous allons voir dans la seconde partie.


Piloter la force de vente et la performance commerciale de la marque

Pour piloter, il faut de la donnée à analyser.

Nous venons de voir comment la collecter et l’administrer. Nous allons voir maintenant, comment la lire et l’exploiter.

Bien suivre sa donnée

L’une des problématiques majeures est de bien suivre la donnée. De nombreuses marques ont encore des services et/ou des outils silotés, qui empêchent le partage de l’information. Avoir des données éparpillées – dans différents systèmes comme Google Maps, Excel, ou réparties entre plusieurs services – complique énormément les choses. L’ADV passe une majeure partie de son temps à recopier les commandes plutôt que de faire des recouvrements factures.

Pour bien suivre sa donnée, il faut la centraliser :

  • Avoir un CRM qui regroupe l’ensemble des informations pour une analyse complète ;
  • Avoir un CRM qui se connecte aux différentes applications métiers pour créer des ponts.

Attention aussi aux solutions qui proposent des intégrations sur mesure. Souvent, elles sont plus coûteuses et chronophages que bénéfiques. Mieux vaut éviter et opter pour des systèmes plus simples et efficaces (API ouverte).

Pour bien suivre sa donnée, il faut la nettoyer : Avoir des données qui sont propres est primordiale si vous voulez réussir vos analyses.

Pour bien suivre sa donnée, il faut la filtrer : Cela ne sert à rien de tout suivre. En GMS, vous avez trop d’informations. Une fois de plus, nous vous recommandons de filtrer : suivez quelques indicateurs clés. Pour bien suivre sa performance commerciale en grande distribution, il vaut mieux sélectionnez stratégiquement les données à analyser.

Nous vous recommandons de suivre 5 KPIs en priorité :

  • La détention/le nombre de références présentes ;
  • La distribution/le nombre de magasins actifs ;
  • La couverture, c’est-à-dire le nombre de relevé réalisé sur une période par rapport au nombre de magasins visités sur la même période ;
  • Le taux de rupture ;
  • Le nombre de facing et la part de linéaire.

A noter que chacun de ces kpis peut-être ‘rediviser’ par produit, marque, enseigne, magasin, rayon…

Etre maître de sa donnée et de son CRM

C’est votre CRM, c’est votre donnée, vous devriez en être le seul propriétaire. Malheureusement, de nombreux DNV sont confrontés à cette problématique : l’impossibilité de travailler sa donnée comme ils le souhaitent.

-> Beaucoup ne peuvent pas importer et suivre 100% des données du terrain, comme les sorties de caisse, qui restent trop souvent en dehors du CRM. C’est bien dommage lorsque l’on sait qu’une des missions premières du logiciel crm est de centraliser la donnée ;

-> Beaucoup ne peuvent pas exporter leurs données. Ils doivent passer par le service IT ou pire, par les services du CRM pour le faire. Une perte de temps que les DNV n’ont pas ;

-> Beaucoup ne sont pas maîtres de la sécurité de leur données : ils ne peuvent choisir qui a accès à quoi. Et cela, pose un double problème :

  • Cela peut désorienter vos commerciaux, qui ont trop d’informations et ne s’y retrouvent pas ;
  • Cela leur donner accès à des informations sensibles qu'ils ne devraient pas voir, surtout dans un contexte multi-marques. S’il n’existe pas de notion de droit et de rôles dans votre CRM, vos commerciaux peuvent partir avec toutes tes données et aller chez le concurrent. C’est un risque que de donner accès à tout le monde.

Mais alors, quelles solutions mettre en place ?

  • Optez pour un CRM qui vous permet d'importer facilement vos données, comme vos magasins, assortiments, commandes, produits… Comme ça, même si vous changez de solution, vous aurez l’historique complet.
  • On vous dit que vous êtes propriétaire de vos données, mais quand il s'agit de les exporter, c'est une autre histoire. C'est un problème courant avec de nombreux CRM. Avant de choisir votre CRM, testez-le. Assurez-vous de pouvoir exporter vos données facilement, à votre guise et de façon autonome. Chez Sidely, c'est une promesse : vous avez une totale autonomie sur vos données et en êtes les uniques propriétaires. Ne restez plus coincé !
  • Mettez en place des protocoles rigoureux de gestion des droits d'accès dans votre CRM : contrôlez précisément qui a le droit de consulter et de modifier les différentes parties de vos données. Pour ce faire, utilisez la gestion des droits et des groupes dans votre CRM et assignez des membres à chaque groupe spécifique.

Par exemple, vous pourriez avoir un groupe 1 qui a uniquement accès aux données terrain, mais pas aux analyses. Le groupe 2, en revanche, pourrait avoir accès à toutes les données. Cette segmentation assure que chaque membre de l'équipe a uniquement accès aux informations pertinentes à son rôle, renforçant ainsi la sécurité et l'efficacité de la gestion des données.

Ne plus perdre de temps à faire des rapports

Tous vos vendredis après-midi sont consacrés à réaliser vos rapports pour la réunion commerciale du lundi matin ? Vous perdez un temps fou à réaliser vos rapports ?

Vous souhaitez allouer votre temps à autres choses que de réaliser des graphiques. On vous comprend.

La solution, une fois de plus, est de s’équiper.

Les solutions SFA fournissent des outils d’analyse et de reporting qui vous aideront à automatiser vos reportings. Pour cela :

  • Créez un dashboard personnalisé avec les grandes tendances que vous souhaitez suivre pour avoir une vue d’ensemble de votre activité : le chiffre d’affaires, le volume de vente, la détention, la distribution, la carte de vos points de vente…
  • Créez des rapports pour avoir une vision plus micro sur des données précises : points de vente par statut, DN par point de vente, merchandising par point de vente, évènements par points de vente, activité par commercial…

Ensuite, choisissez votre granularité de temps. Si votre réunion est mensuelle, prenez les 30 derniers jours.

Avec Sidely, il vous suffira ensuite de copier vos graphiques, de les coller dans vos présentations, et voilà : vous allez devoir trouver d’autres tâches pour votre vendredi après-midi.

S’assurer que ses commerciaux réalisent bien leurs actions

Tout les points parcourus durant cet article ne valent rien si, à la base, vos commerciaux ne se rendent pas en point de vente.

Sans une bonne visibilité sur ce que font vos commerciaux, il devient difficile de gérer efficacement vos ressources et d'optimiser les performances de vente.  Il est aussi compliqué de vérifier s'ils font correctement leurs relevés sur le terrain. Comment être sûr qu'ils accomplissent leurs tâches, comme les visites ou les appels ? Comment s’assurer qu’ils se sont bien rendus dans un magasin, à un horaire précis ?

Une excellente façon de surmonter ce défi est d'ajouter des fonctionnalités de suivi d'activité dans votre CRM.

On n’aime pas passer par là, mais si vous avez des doutes, la fonctionnalité “check-in” peut vous aider. Lorsqu'un commercial se trouve à moins de 50 mètres d'un point de vente, cette fonction active un signalement qui confirme sa présence sur place. Cela vous permet de vérifier efficacement que vos commerciaux se rendent bien aux rendez-vous prévus.

Ces points de douleur offrent un aperçu approfondi des défis quotidiens auxquels sont confrontés les DNV, et leur résolution peut mener à une amélioration significative de la performance et de l'efficacité commerciales.

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